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   PAROLE, PAROLE, PAROLE ...

et

MUSIQUES

 

 

MOI JE SUIS BLONDE

 

 

Si les hommes n’étaient pas c’ qu’ils sont

Comment pourrions-nous les aimer

Qu’ils nous donnent des baisers des gnons

Faut s’y faire comme nos aînées

Au-delà des quarante siècles

Ils nous traînaient par les cheveux

De la grotte à la discothèque

Ça s’est amélioré un peu

Dans cette immensité du monde

Les hommes qui aiment cherchent les blondes

Et je suis blonde moi

D’en haut jusqu’en bas

Bien des vedettes comme les blés

Leurs cheveux blonds c’est pas des vrais

Les hommes qu’on attrape comme ça

N’y reviennent pas

Toutes ces fausses créatures

Elles font du tort à la nature

J’suis blonde blond parfait

Depuis que je suis née

Les hommes y’en a de toutes sortes

Des pingres des très intelligents

D’autres qui nous prennent pour des idiotes

Le genre faux frais au restaurant

C’qui compte c’est les paroles gentilles

Et que leurs mains dans nos cheveux

Depuis nos mères à la godille

Ça s’est amélioré un peu

Dans cette immensité du monde

Les hommes qui aiment cherchent les blondes

Et je suis blonde moi

D’en haut jusqu’en bas

 

Depuis que j’m’en suis aperçue

Je suis comme deux fois toute nue

Et regardée après l’plaisir

Et repartir

Je n’ ai que ça d’vraiment précieux

L’ondulation de mes cheveux

Le reste je vois pas

Les hommes regardent que çà

 

(pont musical)

 

Dans cette immensité du monde

Les hommes qui aiment cherchent les blondes

Et je suis blonde moi

D’en haut jusqu’en bas

A part les rousses quelques milliers

Brunes et blondes c’est moitié moitié

Moi je suis blonde et suis tombée

Du bon côté

Allez savoir pourquoi c’est nous

Que l’on recherche de partout

J’suis blonde blond parfait

J’n’ai qu’à choisir aimer

 

(au refrain)

 

 

 

 

 

 

 

LA PINCE A SUCRE

extrait du spectacle La Ménagère

 

 

La pince à sucre

On s’en sert pas

C’est avec les doigts

Qu’on se sucre

Et puis on suce

Doigt après doigt

La pince à sucre

On s’en sert pas

La pince à sucre

Dites-moi

Ça sert à quoi

 

(pont musical)

 

C’est une petite mécanique

Qui fait d’abord l’admiration

Comme les grosses pinces

Qui soulèvent les wagons

Les vingt tonnes

Plus les remorques des camions

Mais la pince à sucre

Elle fait très mal son turbin

Elle lâche

Toujours l’ morceau de sucre dans l’ café plein

 

La pince à sucre

On s’en sert pas

C’est avec les doigts

Qu’on se sucre

Et puis on suce

Doigt après doigt

La pince à sucre

On s’en sert pas

La pince à sucre

Dites-moi

Ça sert à quoi

 

(pont musical)

 

C’est le même outil qu’à la foire

Pour y attraper un briquet

Elle soulève dare - dare

Un zippo tant convoité

Mais la garce

Elle te pince surtout ta monnaie

Quand dans la famille

Y’ a un mariage annoncé

C’est sept pinces

Plus la nôtre et vive les mariés

 

Adieu adieu

Adieu la pince à sucre

Tu as du t’ennuyer chez nous

Dans l’ placard où l’on range tout

Adieu la pince

C’est triste de te voir partir

Mais une vie de pince

Comme rarement tu pinces

Ca n’ présage que l’pire pas d’un très grand avenir

 

La pince à sucre

On s’en sert pas

C’est avec les doigts

Qu’on se sucre

Et puis on suce

Doigt après doigt

La pince à sucre

On s’en sert pas

La pince à sucre

Dites-moi

Ça sert à quoi

 

(pont musical)

 

 

 

ELOGE DE LA JAVA

extrait du spectacle Arrêt de bal

 

 

Elle n’est pas née au siècle dernier

Née dans la Vienne impériale

Fallait une autre maternité

Pour cette danse d’amour canaille

Et sur son berceau se sont penchées

Des fées aux jupes fendues

Filles de la rue

A la Bastille matinée soirée

La java dans toute sa gloire

Elle a grandi longtemps ignorée

Des barbes du Conservatoire

 

Tous les beaux dimanches

On quittait le onzième

Vite le train

Que l’on se damne

Sur les berges fleuries des bords de la Marne

Il y’ avait ceux qui ramaient

Mais plein d’autres qui dansaient

Ils en suaient comme en enfer

A l’endroit et à l’envers

Et ceux qui n’dansaient pas

Ils sifflaient en java

Entre les deux guerres

Même les millionnaires

D’la lot’rie

Venaient ici

Nogent java et retour à Paris

 

Des grands noms de la littérature

Génies du cinématographe

Ils ont mis pour faire plus que nature

Des foulards rouges à tous les gafs

Parfois ça cognait

Mais pas de crimes

Pour une jalousie intime

On s’expliquait

Et il était rarement question

Que l’orchestre nous fasse la pause

Quand c’était parti c’tait pour de bon

En java fallait sa dose

 

Tous les beaux dimanches

Dès que quelqu’un vous aime

Vite le train

Pour où on se damne

Sur les berges fleuries des bords de la Marne

Vous pouvez bras nus ramer

Mais surtout y danser

Bien suer comme en enfer

A l’endroit et à l’envers

Et si vous n’dansez pas

Siffler siffler java

Le son populaire

D’avant la dernière guerre

Y’a que ça

Qui ne traîne pas

Les autres musiques courent après la java

 

 

 

                             Mademoiselle Amanda - extrait du spectacle Rien n'est plus simple que l'amour

Bonhomme bonhomme

Tu as suivi

Un chemin de vie

Tout tracé pour toi

Entre deux murs sur l’au-delà

Vers quel royaume

Bonhomme bonhomme

T’as marché pas à pas

 

Le bus gris de l’aventure

T’a jamais emporté

Bonhomme bonhomme loin des fêlures

Et des yeux blessés

Pourquoi bonhomme une seule fois

T’as pas dit non à tout

Croire au matin plus vivre là

A genoux

 

Bonhomme bonhomme

Jette tes clés

Dedans ton passé

Achète un passeport

Les faux sont plus vrais Sud et Nord

La vie bonhomme

Qu’est-ce qu’elle est bonne

Trente ans avant la mort

 

Le bateau bleu de l’aventure

Quand il quitte le quai

Ton sac plein d’anciennes blessures

Il faut le noyer

Adieu bonhomme reviens pas

Ouvre ta bouche en grand

T’es heureux pour la première fois

Pour longtemps

 

(pont musical)

 

Bonhomme bonhomme

Les sabliers

C’est de l’aumône

Qui passe et repasse

Cent mille plages renversées

Bonhomme bonhomme

Meurt au royaume

Où l’on ne meurt jamais

BONHOMME BONHOMME

A tout hasard si tu m'aimais

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